Il serait vain de tenter d’apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur les sites web, alors que les paramètres changent constamment. Certains éléments moins visibles, mais tout aussi essentiels, peuvent faire toute la différence pour le fonctionnement général d’un site web.
Voici quelques paramètres, souvent ignorés, qu’il faut prendre en compte :
a. Robot.txt et sitemaps indiquent aux robots d’indexation des moteurs de recherche quelle est la structure de votre site web, quelles parties sont souvent mises à jour et quelles parties peuvent être ignorées.
b. Les données structurées dédiée au référencement aident ces robots à comprendre le contenu de votre page. Ainsi, parmi les résultats de recherche cela permet d’attirer l’attention grâce à un extrait enrichi, voire par la « position zéro ».
c. Renvois (permanents) : vous avez déplacé certaines pages lors d’une grande réorganisation ? Soyez prudent et veillez au moins à utiliser des renvois permanents (301) pour être sûr que vos visiteurs et les robots d’indexation trouveront vos nouvelles pages. N’utilisez les renvois temporaires (302) que pour… les cas temporaires.
Votre site web et vos applis sont utilisés par une variété de profils dans toutes sortes de situations différentes. Tenez compte de ceux qui doivent accéder différemment à l’information, des daltoniens, etc.
Les sites web les plus professionnels ajoutent une icône à leur onglet dans le navigateur. Depuis peu, de nombreux navigateurs configurent différemment l’icône de votre site web. Utiliser les bonnes icônes et les bonnes propriétés pour tous les appareils peut aider à conforter votre image de marque.
Vous pouvez par exemple choisir la couleur de la barre d’adresse sur Android Chrome ou de l’icône Safari sur Mac.
Une bonne solution de repli peut être utile pour adresser les utilisateurs qui ont désactivé Javascript, mais aussi pour se prémunir contre les interruptions des scripts java.
Je me suis souvent félicité d’avoir amélioré mes principaux éléments de navigation en utilisant Javascript sans les en avoir rendus dépendants – ainsi le visiteur peut continuer à utiliser l’essentiel du site web, même sans Javascript (ou en cas de plantage).
Les données à suivre et l’approche à adopter doivent être définies dès le début du projet plutôt qu’après coup, comme c’est souvent le cas. Et bien sûr, il faut continuer à suivre ces données régulièrement, pour maintenir la qualité du site. Pensez par exemple à consulter les arrivées sur la page 404, qui vous signalent que des liens sont obsolètes.
Les sites web ont tendance à prendre de l’ampleur et à évoluer avec le temps. Prévoyez un guide de styles pour expliquer aux personnes qui travaillent sur le site, ses éléments et composants graphiques. C’est le meilleur moyen de garantir une évolution contrôlée. Mettez ce guide à disposition de chaque membre de l’équipe, au format numérique, dans une version à jour, en vous assurant que chaque élément et chaque composant est bien couvert.
Il existe toutes sortes d’outils pour définir un guide de styles numérique. La bonne solution sera fonction de votre gouvernance et de votre équipe.
En cas de problème technique, les logs peuvent donner de précieuses informations sur l’origine d’une erreur. Pour l’équipe de maintenance, un accès immédiat à ces fichiers accélère la localisation et la résolution des problèmes. Avec un site web d’entreprise qui intègre de nombreux éléments, le monitoring n’est pas un luxe, bien au contraire. Bien configuré, il peut vous alerter à l’avance des pannes imminentes et réduire le temps de réaction de l’équipe support.
Le temps de chargement de votre page a lui aussi une incidence sur le succès de votre site web. Entre les appareils et la qualité des réseaux, l’attente peuvent varier énormément et faire perdre tout intérêt aux sites trop lents.
En ce qui concerne ses performances, il y a deux paramètres essentiels :
La compression
L’équipe informatique compresse souvent son code pour réduire la taille des fichiers. Les outils de compression/décompression comme Gzip réduisent au maximum le volume des pages web et de leurs fichiers. Les images sont un cas à part. Elles sont souvent chargées par des utilisateurs ou des éditeurs de contenus et méritent donc d’être réduites avec beaucoup de précautions, que le processus soit automatique, ou manuel.
Mise en cache
La mise en cache sur serveur évite d’avoir à répéter une même opération. Pour les gros sites web, c’est une nécessité absolue. Elle éviter le téléchargement de portions inchangées d’une page chaque fois qu’elle est consultée.
Les conseils ci-dessus vous permettent déjà de commencer – et quand le moment sera venu d’aller plus loin, rappelez-vous ceci : il n’y a pas de honte à ne pas savoir tout faire. Bien au contraire. Choisissez le bon partenaire pour faire toute la différence ! Que vous ayez besoin d’une stratégie numérique durable, d’une infrastructure adaptée ou d’une meilleure performance digitale, nous sommes à vos côtés !